Flash intersyndical SNJ & CFDT n°15 | CSE Régions NRJ Group du 30 octobre 2025
S01:E18

Flash intersyndical SNJ & CFDT n°15 | CSE Régions NRJ Group du 30 octobre 2025

Episode description

Le comité social et économique de l’UES Régions du groupe NRJ s’est réuni en session ordinaire, jeudi 30 octobre, à Lyon. Voici le compte rendu de vos élus SNJ et CFDT.

On a parlé notes de frais au cours de cette réunion, et notamment du remboursement des frais des salariés de la force de vente. La direction de la régie est formelle : quand un salarié part de chez lui pour un rendez-vous le matin chez un client, il doit toujours déclarer les kilomètres comme s’il faisait le trajet entre son lieu de travail et le lieu de son rendez-vous. Il est et sera toujours remboursé sur cette base-là.

La question de la répartition des zones géographiques pour les chefs de pub a également été abordée. Interpellée sur le sujet, Christel Boch, responsable des ressources humaines de la régie, a fait savoir que cette répartition se faisait selon le chiffre d’affaires potentiel du secteur, qui est évalué sur la base de l’historique du chiffre d’affaires des clients actifs et sur le potentiel de chiffres d’affaires des prospects.

L’affectation se fait par le manager et par le directeur régional, et il y a un échange avec le collaborateur concerné si c’est nécessaire.

Des changements de secteur géographique peuvent être opérés : cela permet d’avoir un regard neuf sur les portefeuilles, mais ces mouvements ne concernent jamais les clients actifs. Les changements se font en concertation avec les salariés concernés. Si ce n’est pas le cas, notamment dans le cas d’un retour après un congé maladie, Christel Boch invite les salariés concernés à prendre attache avec elle. La règle veut que l’on ne redéfinisse les portefeuilles que pour les nouveaux clients potentiels.

Une petite révolution en matière de facturation approche à grand pas. Le 1er septembre 2026, les factures électroniques seront généralisées partout en Europe. Une nouvelle disposition adoptée par tous les pays de l’Union européenne vise à lutter contre la fraude, en particulier à la TVA. Philippe Boindrieux, le directeur délégué finances du groupe est venu présenter les spécificités de cette réforme.

En clair, on va imposer aux sociétés de passer par un intermédiaire, des plateformes dématérialisées agréées par l’État sur lesquelles les factures clients et les factures fournisseurs seront déposées, et sur lesquelles l’État pourra récupérer les informations relatives à la TVA. Il faudra transmettre les factures non pas directement aux clients mais sur la plateforme.

Pour se préparer au mieux, le groupe a été accompagné par un cabinet de conseils. Résultat : une plateforme a été choisie, il s’agit de Youz qui, selon Philippe Boindrieux, présente trois avantages : d’abord des moyens techniques faisant le lien entre le logiciel de comptabilité maison SAP et la plateforme, un archivage légal des factures et une interface ergonomique.

Au-delà de l’obligation légale, cette réforme devrait à terme faciliter le travail des salariés, même si Philippe Boindrieux reconnaît ne pas pouvoir mesurer tous les impacts concrets qu’elle pourra avoir sur leurs missions. Quoi qu’il en soit, toutes les équipes seront accompagnées via des formations. Et Philippe Boindrieux l’assure, cette réforme ne comportera aucune réduction d’effectifs. Vos élus se prononceront sur le sujet lors d’un prochain CSE.

On a aussi parlé mutuelle santé et prévoyance lors de cette séance.

Compte tenu du fait que le groupe a dénoncé le contrat « mutuelle » pour la fin de l’année (Henner va être remplacé par AG2R), pour les salariés qui ont des soins de longue durée commencés en 2025 et qui se poursuivront en 2026, la prise en charge se fera jusqu’au terme des soins par le gestionnaire actuel.

Pour tous les autres soins à compter du 1er janvier, la gestion sera confiée à la nouvelle mutuelle. La même règle s’applique en matière de prévoyance. La direction s’est engagée à communiquer à tous les salariés les nouvelles dispositions liées à ce changement de mutuelle.

Frédéric Adam, le directeur adjoint à la diversification est venu présenter aux élus le projet de réorganisation du pôle diversification censé le rendre plus efficace.

Un projet qui se fonde sur un rapprochement des départements « digital » et événementiel. En clair, il s’agit de mutualiser les outils, d’harmoniser les pratiques et de renforcer l’organisation pour soutenir la croissance. Il y aura désormais deux directions France pilotant la diversifications : évenementiel et « digital » avec d’un côté des chefs de projets qui proposent aux annonceurs de l’événementiel et du « digital », et de l’autre des Business Developer qui devront davantage se concentrer sur les comptes stratégiques.

Pour Frédéric Adam, ce projet permettra d’accroître le nombre de rendez-vous, de mieux présenter nos offres et de rationaliser les déplacements des Business Developer auprès de la force de vente et des annonceurs.

Tout en soulignant l’intérêt du projet, vos élus se sont inquiétés de l’impact important qu’il pourra avoir en matière d’objectifs pour les chefs de projet. Une crainte liée au pourcentage de chiffre d’affaires « digital » réalisé par ces salariés en local, et en particulier le pourcentage du chiffre d’affaires réalisé à moins de 10 000 € annuel en « digital ». Des ajustement seront possibles a promis Frédéric Adam. Vos élus rendront un avis lors d’une prochaine CSE.

Le CSE ordinaire de novembre se tiendra le 27, à Paris.

No transcript available for this episode.